Dans un contexte où la pénurie de personnel de santé qualifié persiste au Sénégal, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est loin de voir ses normes atteintes, avec seulement 4,3 prestataires de soins pour 10 000 habitants, loin derrière la référence de 23 préconisée par l'OMS. Ces statistiques, dévoilées à Thiès, ont souligné le besoin crucial de renforcer la formation des professionnels de la santé pour améliorer les soins maternels et infantiles en Afrique de l'Ouest.
À en croire Vox Populi, ce constat alarmant est appuyé par des limites sérieuses rencontrées par les établissements de formation en termes d'enseignants qualifiés, d'équipements, et de collaboration entre institutions académiques. Ces défis nuisent à la qualité et à la disponibilité des soins de santé, exacerbant la situation, en particulier dans les régions isolées et sous-desservies, où réside la majorité de la population.
À cela s’ajoute la fuite des professionnels de santé vers des nations plus développées aggrave cette crise, selon les analyses situationnelles. Le journal renseigne que cette problématique n'est pas exclusive au Sénégal mais s'étend également au Mali et au Niger, affichant eux aussi une faible densité de prestataires de soins.
Pour inverser cette tendance inquiétante, le projet « Classroom to Care-C2C », exécuté par IntraHealth International grâce au financement de "Takeda Pharmaceutical Company Limited", se déploie sur cinq ans dans 12 écoles de santé de ces trois pays. Au Sénégal, ce projet cible quatre (4) établissements en dehors de la région de Dakar. Ce dans le but de renforcer les compétences et à améliorer la qualité de la formation en fournissant des équipements de démonstration clinique et médicaux, ainsi que des outils pour la plateforme e-learning.
D’après le président du Collectif sénégalais des établissements privés de santé (COSEPS), Abdoulaye Gaye, « l'objectif est de doter ces établissements d'unités de simulation pratique pour favoriser une approche pédagogique axée sur les compétences, soutenue par l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) ». Ce don de matériel, évalué à 120 millions FCFA, vise à encourager l'apprentissage pour que la première expérience clinique soit effectuée sur des supports de simulation plutôt que sur des patients réels.
Alors que 80% du personnel de santé diplômé provient des établissements privés de santé, il est impératif que ces écoles bénéficiaires optimisent l'utilisation de ces équipements pour améliorer la qualité de la formation. La Direction des ressources humaines du Ministère de la Santé et de l'Action sociale a rappelé que 48 établissements de formation sur 92 ne sont pas aux normes, insistant sur l'importance de cet investissement pour garantir des améliorations significatives dans la formation des professionnels de la santé.
À en croire Vox Populi, ce constat alarmant est appuyé par des limites sérieuses rencontrées par les établissements de formation en termes d'enseignants qualifiés, d'équipements, et de collaboration entre institutions académiques. Ces défis nuisent à la qualité et à la disponibilité des soins de santé, exacerbant la situation, en particulier dans les régions isolées et sous-desservies, où réside la majorité de la population.
À cela s’ajoute la fuite des professionnels de santé vers des nations plus développées aggrave cette crise, selon les analyses situationnelles. Le journal renseigne que cette problématique n'est pas exclusive au Sénégal mais s'étend également au Mali et au Niger, affichant eux aussi une faible densité de prestataires de soins.
Pour inverser cette tendance inquiétante, le projet « Classroom to Care-C2C », exécuté par IntraHealth International grâce au financement de "Takeda Pharmaceutical Company Limited", se déploie sur cinq ans dans 12 écoles de santé de ces trois pays. Au Sénégal, ce projet cible quatre (4) établissements en dehors de la région de Dakar. Ce dans le but de renforcer les compétences et à améliorer la qualité de la formation en fournissant des équipements de démonstration clinique et médicaux, ainsi que des outils pour la plateforme e-learning.
D’après le président du Collectif sénégalais des établissements privés de santé (COSEPS), Abdoulaye Gaye, « l'objectif est de doter ces établissements d'unités de simulation pratique pour favoriser une approche pédagogique axée sur les compétences, soutenue par l'Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) ». Ce don de matériel, évalué à 120 millions FCFA, vise à encourager l'apprentissage pour que la première expérience clinique soit effectuée sur des supports de simulation plutôt que sur des patients réels.
Alors que 80% du personnel de santé diplômé provient des établissements privés de santé, il est impératif que ces écoles bénéficiaires optimisent l'utilisation de ces équipements pour améliorer la qualité de la formation. La Direction des ressources humaines du Ministère de la Santé et de l'Action sociale a rappelé que 48 établissements de formation sur 92 ne sont pas aux normes, insistant sur l'importance de cet investissement pour garantir des améliorations significatives dans la formation des professionnels de la santé.